La rémunération sur un contrat en unités de compte

Sur un contrat en unités de compte, votre rendement d'assurance vie va dépendre de la performance des supports sur lesquels vous avez réparti votre épargne.

Cette performance est directement liée au risque que vous êtes prêt à prendre : en principe, les placements en actions sont, sur le long terme, potentiellement les plus rémunérateurs (mais il existe un risque de perte en capital).
Plus vous y consacrez une part importante de votre épargne, plus votre contrat est en principe performant sur le long terme (sur au moins 5-10 ans).

  • en début de contrat, vous pouvez donner la priorité aux supports plus risqués de manière à tirer parti des performances des marchés financiers, la durée à long terme de votre contrat vous permettant de atténuer l'impact des fluctuations boursières à court terme ;
  • à mesure que vous vous rapprochez de la sortie de votre contrat, vous avez intérêt à réduire votre exposition au risque en réorientant une partie de votre épargne sur des supports plus « prudents » (fonds en euros, à capital garanti, protégé,...).En procédant ainsi, votre contrat vous rapportera peut-être un peu moins mais vos gains seront préservés et votre épargne sera à l'abri d'un retournement des marchés peu de temps avant l'heure de la sortie de votre contrat.

Pour en savoir plus : voir les différentes options de gestion financière d'un contrat d'assurance vie en unités de compte qui permettent de diversifier automatiquement vos investissements en cours de contrat.

La rémunération des contrats d'assurance vie en euros

Sur un contrat en euros, l'assureur est tenu de vous rembourser le montant de vos versements majorés des intérêts acquis (et déduction faite des différents frais).
Votre épargne est placée sur des supports sans risque, essentiellement des obligations.
En contrepartie de cette sécurité, le rendement de votre épargne est en principe, sur le long terme, moins élevé que celui d'un placement plus risqué (il convient toutefois de noter qu'un placement plus risqué peut avoir un rendement négatif).

  • d'une part, d'un taux d'intérêt minimum dont le montant est plafonné par la réglementation. Ce taux est fixé par référence au taux moyen des emprunts d'État (TME) et tient compte de la durée du contrat et de ses caractéristiques (contrat à versement unique ou à versements libres ou périodiques, etc.) ;
  • d'autre part, d'une participation aux bénéfices réalisés par l'assureur.  

L'un et l'autre vous sont définitivement acquis chaque année et s'ajoutent au montant de votre épargne.

La participation aux bénéfices

Les assureurs sont tenus de redistribuer un pourcentage minimal de leurs bénéfices (au moins 90 % de leurs bénéfices « techniques » et au moins 85 % de leurs bénéfices financiers, c'est-à-dire de leurs bénéfices et plus-values dégagés sur leurs placements).

Ils peuvent aussi aller au-delà de ce minimum légal et vous reverser jusqu'à 100 % de leurs résultats.

Cette redistribution peut ne pas se faire immédiatement car les assureurs peuvent décider d'en mettre une partie de côté pour se constituer des réserves : les sommes ainsi mises de côté doivent être redistribuées aux assurés dans les huit années suivantes.

Ces différentes techniques permettent aux assureurs de lisser leurs résultats.
Quand la conjoncture est moins favorable, ils peuvent ainsi puiser dans leurs réserves pour maintenir la rémunération servie à leurs assurés.

Tous les assureurs ne disposent pas du même « matelas de sécurité » (tout dépend de la composition et de l'ancienneté de leurs placements). C'est la raison pour laquelle, même si tous les contrats en euros évoluent dans le même sens, leur rendement diffère d'un assureur à l'autre, voire même d'un contrat à l'autre.

Avertissement : Les informations fournies par LCL proviennent de sources dignes de foi mais ne sauraient entraîner sa responsabilité en cas d'inexactitude.